Archives pour la catégorie Recettes

Gloire au Kimchi (et la recette du kimchi maison selon Pierre Sang).

Kimchi maison Bonjour à vous mes petits raviolis vapeur, aujourd’hui on parle d’un monument, d’un incontournable, d’un aliment qui n’est rien de moins que l’âme de la cuisine coréenne : le Kimchi.

Élément parfaitement essentiel de la gastronomie du pays du matin calme, le Kimchi fait pour moi partie de ces aliments capables de vous rendre complètement accros malgré leur saveur à priori peu aimable.

Je m’explique. En matière de goût, si l’on trouve de tout (il y a par exemple des gens qui aiment le Nutella les pauvres), on pourra considérer généralement que le poulet rôti est plus facile à apprécier que l’andouille de Guéméné. C’est que l’andouille, comme le camembert ou les rognons, sont des aliments qui présentent des saveurs fortes, parfois presque dérangeantes, qui ne se laissent pas apprivoiser facilement.

Quand je vous aurais dit que le Kimchi est un légume (en général du chou) fermenté et sérieusement pimenté, vous comprendrez pourquoi je le classe dans cette catégorie – et lorsque l’on goûte du kimchi pour la première fois, on est frappé par son aigreur, son feu pimenté, sa puissance**.

Alors on en prend juste un petit bout. Et puis un autre. Et puis un autre. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on se retrouve à demander un supplément kimchi à la serveuse.

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Daurade thaïlandaise frottée au curcuma et farcie au galanga, basilic et citron vert.

Daurade farcie aux herbesUn des trucs les plus sympas avec la cuisine, c’est de se faire surprendre par une recette que l’on n’avait même pas vue venir.

Ainsi, alors que je me prends la tête en permanence pour trouver de nouvelles bonnes choses à vous servir mes petits sucres en chocolat, je suis parfois renversée par un plat fait complètement par hasard, sans même y penser, et ça c’est chouette.

Par exemple, ce dernier samedi, un peu fatiguée par un bon gros dîner de la veille, je trouve une belle daurade chez le poissonnier, et je la prépare vite fait sur la base d’une recette trouvée en deux clics sur She Simmers*, juste histoire de l’assaisonner un peu.

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Coquilles Saint Jacques farcies au pesto et à la mozza, une recette japonaise (si si).

Saint Jacques farciesL’autre jour, j’étais à la maison de la culture du Japon en compagnie de l’adorable Stéphanie, lorsqu’elle me recommande le livre de cuisine de Harumi Kurihara. Un livre simple mais précis, avec de nombreuses recettes appétissantes, je l’ai embarqué illico, bonne pioche.

Je le lis plus en détails en rentrant à la maison, et là, entre les conseils sur la cuisson du riz ou la préparation du bouillon dashi, un  truc incongru me saute aux yeux : des Saint Jacques farcies à la mozza.

Je vais être honnête avec vous, snob comme je suis, j’aurais sans aucun doute complètement méprisé cette recette si je l’avais vue à la carte d’un restaurant Costes ou du Tokyo Eat, mais le fait de la trouver au beau milieu de ce livre de cuisine japonaise, ça m’en a bouché un coin.

Je n’y ai donc pas vu un objet grotesque et maladroitement fusion, mais une approche excentrique et ultra-gourmande qui m’a immédiatement intéressée – comme quoi les préjugés…

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Croquettes de pied de cochon à la japonaise

Croquette de pied de cochonBien le bonjour mes petits marrons glacés, comment vous portez-vous en ces jours de pré-fêtes ? Nous on revient tout juste de Lyon, où l’on s’est caillés violemment en essayant d’apercevoir les illuminations de la fête des lumières, petite déception on doit l’avouer.

Bon, la bonne foi (et aussi le fait que mon cher et tendre lyonnais de mari traîne parfois dans le coin) m’oblige à avouer qu’on s’était trompés d’horaire, et que nous avons donc crapahuté deux heures dans le froid sous la pluie avec les gosses (maman pipi-faim-froid-pas beau-pipi-rentrer-soif-rester-pipi) pour voir en gros rien.

Cela m’a mis d’une humeur parfaite, car voyez-vous (peut être ne le soupçonniez-vous pas au travers des délicieuses lectures de ce blog), j’ai un vrai caractère de chiottes.

Mais l’avantage à Lyon, c’est qu’il suffit d’une petite promenade à la Halle pour me remettre d’aplomb, et c’est au cours de cette activité salutaire que j’ai craqué pour une belle paire de pieds de cochon de chez Gast, avec lesquels j’ai décidé de faire des croquettes.

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Super chic foie gras mi-cuit à la flamme

Foie gras mi-cuit à la flammeEn cuisine on a tous des recettes avec lesquelles on a du mal, moi c’est le foie gras. Trop mou, trop cuit, trop cru, trop moche : il y a toujours un truc qui ne va pas, et jusqu’à récemment, la cuisine du foie gras rimait pour moi avec frustration.

Jusqu’à ce que je tombe sur cette recette tirée d’un vieux numéro de Yam : le foie gras à la flamme. L’idée est simple : en gros c’est un foie gras cuit au chalumeau.

Cette préparation rentrant parfaitement dans la catégorie reine dite des « recettes où tu t’amuses comme un gosse » ne pouvait pas me laisser indifférente, d’autant plus qu’elle affichait d’autres avantages intéressants :

  • Une cuisson que l’on peut contrôler à l’oeil
  • Un déveinage* à chaud, et donc facilité
  • Un résultat présentant potentiellement des arômes de grillé plutôt inédits sur le foie gras mi-cuit.

Je m’y suis mise dès que j’ai pu, et j’ai déjà travaillé le sujet à deux reprises. Ces deux expériences m’ont donné grande satisfaction : la recette est effectivement ludique, facile, et spectaculaire à la fois.

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Bouchées coquilles st Jacques, cèpes et foie gras à la ficelle.

Bouchées de St Jacques et foie gras et cèpes à la ficelleCe truc là me trotte dans la tête depuis que j’en ai entendu parler. C’est mon ami Stéphane qui en a mangé chez Troisgros l’an dernier, et j’ai tout de suite trouvé l’idée ultra appétissante et ludique – mais pas non plus gratuitement rigolote : la cuisson à la ficelle est une technique à part entière, ce n’est pas que de la gueule.

Bon et sinon, est-ce que c’est bon ?

C’est encore mieux que ça, franchement une totale tuerie et qui ne demande même pas un niveau cordon bleu, c’est tout simple. Bon par contre, je ne vous cache pas que cela demande un poil d’organisation car il y a du boulot, et le montage des bouchées ne peut pas être fait à l’avance. Je vous déconseille de vous lancer avec une table de vingt personnes pour votre première fois, vous risquez de vous prendre un peu la tête.

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Tapas d’andouille grillée à l’oignon

Tapas d'andouille à l'oignon d'Yves CamdebordeOui, je l’avoue, j’ai volontairement simplifié le titre de cette recette afin d’éviter de parler de mousse d’oignon, voire, pire, d‘espuma d’oignon. Complètement 2006 l’espuma, si j’en parlais la bouche en coeur je risquerais de me voir mise au banc de la blogosphère qui n’a plus que ricanements pour quiconque (à part Ferran Adria à la limite) se risquerait à parler de cuisine moléculaire en 2012.

Et pourtant, ne jouons pas sur les mots, c’est bien ce dont il s’agit : une petite crème mousseuse et tiède montée au siphon, une espuma quoi.

Cela dit, vous pouvez rester quand même sans risquer de ruiner votre réputation car  :

– C’est même pas ringard vu que c’est une recette du livre de Camdeborde qui vient juste de sortir
– C’est pas compliqué (pour de vrai) et on vous explique comment faire sans siphon si vous n’en avez pas
– C’est HYPER bon et très rustique-chic, complètement dans notre style.

Donc, en gros, si vous aimez l’andouille vous êtes obligés d’essayer.

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Carpaccio de poulpes au piment Jalapeno

Carpaccio de poulpe au piment JalapenoSalut à vous mes lecteurs adorés, vous qui êtes l’élite des goûteurs de bonnes choses de ce siècle, aujourd’hui on cuisine un produit qu’il est tendance à mort : le poulpe.

Pourtant, il y a encore quelques années, manger du poulpe au Nord de Valence relevait de la franche excentricité – et je dois dire que je faisais moi même preuve de fort peu d’enthousiasme à cette idée.

Quand j’étais adolescente (il y a donc deux ans à peine), mes cousins développaient une redoutable passion pour la chasse sous-marine; ce qui se traduisait tous les matins par la reprise de la compète non-officielle du plus grand pécheur de poulpe de la famille.

Faisant preuve d’une immense hâte à tirer sur tout et n’importe quoi (ce qui avait pour conséquence de fréquentes périodes de réparations de leurs harpons tordus), ils parvenaient tout de même à rapporter quelques prises, et là, misère, c’était poulpe au menu.

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