Archives pour la catégorie Recette de Noël

Coquilles Saint Jacques farcies au pesto et à la mozza, une recette japonaise (si si).

Saint Jacques farciesL’autre jour, j’étais à la maison de la culture du Japon en compagnie de l’adorable Stéphanie, lorsqu’elle me recommande le livre de cuisine de Harumi Kurihara. Un livre simple mais précis, avec de nombreuses recettes appétissantes, je l’ai embarqué illico, bonne pioche.

Je le lis plus en détails en rentrant à la maison, et là, entre les conseils sur la cuisson du riz ou la préparation du bouillon dashi, un  truc incongru me saute aux yeux : des Saint Jacques farcies à la mozza.

Je vais être honnête avec vous, snob comme je suis, j’aurais sans aucun doute complètement méprisé cette recette si je l’avais vue à la carte d’un restaurant Costes ou du Tokyo Eat, mais le fait de la trouver au beau milieu de ce livre de cuisine japonaise, ça m’en a bouché un coin.

Je n’y ai donc pas vu un objet grotesque et maladroitement fusion, mais une approche excentrique et ultra-gourmande qui m’a immédiatement intéressée – comme quoi les préjugés…

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Bouchées coquilles st Jacques, cèpes et foie gras à la ficelle.

Bouchées de St Jacques et foie gras et cèpes à la ficelleCe truc là me trotte dans la tête depuis que j’en ai entendu parler. C’est mon ami Stéphane qui en a mangé chez Troisgros l’an dernier, et j’ai tout de suite trouvé l’idée ultra appétissante et ludique – mais pas non plus gratuitement rigolote : la cuisson à la ficelle est une technique à part entière, ce n’est pas que de la gueule.

Bon et sinon, est-ce que c’est bon ?

C’est encore mieux que ça, franchement une totale tuerie et qui ne demande même pas un niveau cordon bleu, c’est tout simple. Bon par contre, je ne vous cache pas que cela demande un poil d’organisation car il y a du boulot, et le montage des bouchées ne peut pas être fait à l’avance. Je vous déconseille de vous lancer avec une table de vingt personnes pour votre première fois, vous risquez de vous prendre un peu la tête.

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Ravioles d’araignée de mer aux pignons et parmesan.

Ravioles au crabeHa mes chéris, je vous en parlais dans le temps déjà, ne trouvez-vous pas que l’araignée de mer est une des plus délicieuses merveilles de la nature ? Certains disent même que son goût sublime vaut bien celui du homard, et je dois dire que je ne suis pas très loin de penser la même chose.

Elle reste pourtant méconnue (à cause de sa fragilité elle se transporte très peu). Je me souviens par exemple, lors d’un séjour en Bretagne, que mon très cher ami Stéphane avait fait la tronche, constatant que je ne prenais que des araignées au marché, et non pas les tourteaux  dont il avait l’habitude. Je lui expliquais que c’était meilleur.

Me soupçonnant de snobisme culinaire mal placé, c’est en grommelant qu’il acheta tout de même un tourteau, certain de pouvoir démontrer par une éclatante évidence, qu’à la dégustation, l’un valait bien l’autre.

Que croyez-vous qu’il arriva ? Même lui abandonna bien vite le tourteau lors du diner, cette petite entaille à son amour propre valant décidément largement la dégustation des araignées de mer.

Bref, cette anecdote aussi passionnante que drolatique me sert de parfaite introduction à la recette du jour et là je vous préviens tout de suite : c’est de la méga tuerie, LAISSE TOMBER !

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Rillettes de maquereaux à l’estragon et au citron confit de Christian Lesquer – en maki ou pas.

Salut les copinous, dites donc vous avez vu un peu ce qui se passe ? C’est pas dingue ? Il y a du SOLEIL !!! On n’en revient pas, on avait même presque oublié comme c’était chouette d’avoir chaud, du coup ça nous donne un de ces coups de boost au moral : on a envie de cuisiner un truc d’apéro, un truc festif, un truc qui se grignote dans le jardin avec un bon vin blanc frais – et on se souvient qu’on a lu quelque part une recette de rillettes de maquereau au citron confit qui avait l’air fort honnête.

On l’a trouvée dans le livre Sushi Solidaire, édité par le magasine Wasabi afin de soutenir l’effort de reconstruction au Japon. Nous avions par ailleurs trouvé ce livre chez feu le magasin Uah!, que nous aimions bien (malgré son nom imprononçable, je me suis ridiculisée vingt fois en recommandant l’adresse) pour les très beaux objets japonais qu’il proposait à la vente (notamment des pièces de vaisselle sortant complètement de l’ordinaire), et dont nous regrettons la fermeture (et oui c’est fermé, voila donc une information qui ne sert à rien, c’est pour vous ça me fait plaisir).

Bref. Dans ce livre un certain nombre de grands chefs français sont invités à revisiter le sushi, et je dois dire que beaucoup d’entre eux sont restés partisans du moindre effort.

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Huîtres chaudes au persil et parmesan : les huîtres chaudes, c’est la classe.

Non mais c’est vrai quoi, vous ne trouvez pas ? Les huîtres (du moins pour ceux qui les aime) ont déjà un je-ne-sais-quoi de festif, mais lorsqu’elles sont chaudes, cela fait tout de suite « grand soir ». Sans compter que bon nombre de gens effrayés par les huîtres crues se laisseront tenter plus facilement par la version chaude, qui, il est vrai, bouge un peu moins.

Alors, si comme moi votre égo cuisinier vous réclame des plats qui font pousser des « ho » et des « ha » aux convives, en voici un garanti sur facture, ne me remerciez pas c’est Noël, et vous êtes mes chéris trésors il faut bien que je vous gâte un peu.

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Saint Marcellin chaud aux morilles séchées

Allez, Noël approche, aujourd’hui je vous fais un petit cadeau. D’un seul coup d’un seul vous allez recevoir une super idée de livre à offrir, et en même temps une recette de fromage de fête d’anthologie, qui vous évitera de dépenser un demi-mois de salaire dans un brie aux truffes bien souvent trop beau pour honnête*.

J’ai donc trouvé cette recette en lisant le fantastique « Initiation à la cuisine du Champignon »** de Philippe Emanuelli, le génial patron du Café des Spores à Bruxelles – livre que je vous recommande et qui est devenu un must de ma bibliothèque pourtant bien fournie.

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Huîtres spéciales, andouille grillée, échalotes et galettes de sarrasin.

De temps en temps on croise des plats comme ça dont on n’arrive pas à se remettre. Et celui là il ne m’a pas loupée. On parle beaucoup d’alliances terre-mer ces jours-ci, en voila une qui ne mégote pas : la terre et la mer, on se les prend bien dans la face !

On pourrait croire que cette recette constitue le plat emblématique  de quelque auberge de Bretagne, et pourtant c’est bien à Lyon, à la mythique table de la mère Brazier, que nous avons eu la chance de déguster cette splendeur. Je vous parlerai bientôt plus en détail de cette soirée mémorable, mais pas tout de suite, car avant toute chose, il FALLAIT que je refasse ce plat. Je voulais tout de suite me l’approprier, histoire de voir si j’arrivais à approcher quelque peu le travail du grand Mathieu Viannay (le chef de la Mère Brazier, donc).

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Lamelles de noix de St Jacques de Joel Robuchon : une jolie façon de finir la saison !

Grande cuisine simple

Et ça y est on arrive à la fin des St Jacques, alors pour vous consoler je vous propose cette recette simple (pour de vrai) et ultra chic, tirée du très réussi Robuchon Facile récemment paru aux éditions Ducasse. Ce n’est pas le premier livre de grand chef qui nous garantit d’accéder sans trop de complication à un niveau étoilé, mais pour une fois celui-ci tient bien sa promesse. Les étapes sont simples, les explications claires, et la cuisine reste très gourmande, et ne manquera pas d’impressionner vos convives.

Le secret du succès de cette recette en particulier est clairement dans le jus de moules, qui vient parfumer la sauce à la crème et donner complexité, longeur en bouche et une belle dose de charme à nos St Jacques. Ne partez pas en courant, le jus de moules il n’y a franchement rien de plus facile à faire, et ensuite ça se congèle très bien, vous pourrez le réutiliser dans de nombreuses préparations.

Pour finir, je précise également que la recette originale utilise du caviar, mais comme nous ne sommes pas encore milliardaires (ce qui, vous en conviendrez, est un peu contrariant), j’ai utilisé des faux oeufs de harengs. Je sais que tout le monde n’approuve pas leur côté artificiel* mais je trouve que cela apporte couleur, texture et une amertume bienvenue, même si ok ce n’est pas vraiment le produit le plus authentique du monde.

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