Chez nous, les meilleures recettes naissent souvent dans les assiettes de fin de repas. On trempe un bout de comté dans son jus de viande. On sauce le plat des tellines avec son poulet. On attrape ce qui traine sur la table au gré d’inspirations plus ou moins heureuses : un joyeux n’importe quoi.
A cette Nouvelle Star du frigo, tous les produits ont leur chance : le vieux bout de camembert comme le filet de sole. Avec à la fin, pour les meilleurs, l’officialisation : la recette.
Ainsi est née cette brillantissime association de mon père, au cours de nos repas estivaux en Bretagne, où le Jamon Iberico qui trône toujours dans notre cuisine a fini sa course à coté de quelques boquerones*. Il a fallu ensuite travailler, noter, reprendre, tester, jusqu’à arriver à cette recette aussi simple que superbe – dont je vous livre aujourd’hui les ficelles (je sens que je vais encore me faire déshériter)!