Autant vous le dire les chéris, si, quand le mois d’octobre arrive, nous sommes comme des petits fous à l’idée de manger des terrines de colvert et du salmis de faisan – lorsque la fin de l’hiver se présente, nous ne rêvons que de fraîcheur et de saveurs ensoleillées. Seulement voila, au mois de février, les tomates ne sont pas encore franchement là (feignasses), et il faudra attendre de loooongues semaines avant de voir se pointer le premier melon honnête.
C’est l’une des multiples raisons pour les quelles je suis tellement accro au livre Jerusalem de Yotam Ottolenghi et Sami Tamimi, car il regorge de recettes sur-dosées en lumière tout en étant compatibles avec les paniers d’hiver.
Cette salade en est un parfait exemple : avec trois bouts de poulets et un bulbe de fenouil, ils font une composition solaire, parfumée, fraîche et goûteuse – franchement : c’est brillant.
Le secret de cette merveilleuse salade est la pâte d’orange et de safran qui sert de base à l’assaisonnement. Franchement ce truc est une petite bombe, c’est acidulé, parfumé, on adore.