Archives pour la catégorie Blabla

La terre est bleue comme une olive; ou comment trouver de bonnes olives de Provence à Paris.

La meilleure

Les Abba chantaient « Money Money Money »  – moi ce serait plutôt « Olive Olive Olive ». Chacun ses priorités.

Petit bout de soleil, de puissance, réservoir d’arômes : l’olive a pour moi toutes les vertus. Que celui qui ne s’est jamais battu pour la part de pizza avec l’olive me jette le premier noyau.

Alors je cherche l’olive, je la guette, je l’attends au tournant. Las, à Paris les bons fournisseurs d’olives, et bien ça ne court pas les rues. Il faut avoir ses adresses …

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En attendant le caviar pas cher : Episode 2, le corail d’oursin au naturel de chez Kaviari

C'est cher mais c'est bon !

Toujours en grave manque de caviar, je poursuis ma quête sans relâche et je croise cette petite boite de corail d’oursin au naturel. C’est vrai que les oursins, ce n’est pas du tout le même trip que le caviar – mais quand c’est bon, c’est tout simplement sublime. La quintessence de l’iode.

Évidement, le problème c’est que ce n’est pas facile à trouver à Paris. Et que quand on en trouve, c’est cher. Et que parfois, nos oursins parisiens n’ont pas vu la mer depuis si longtemps, qu’à leur ouverture on pourrait croire qu’un banc de congres prend le soleil depuis deux jours dans la cuisine.

Tout ça pour vous dire que je ne suis pas du tout contre l’idée du corail en conserve, si la qualité est au rendez vous.

Et puis il y a marqué Kaviar sur la boite

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Foody’s rue Montorgueil : oui ! Voila un bar à salades !

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Testé et approuvé

ATTENTION : Foody’s a malheureusement fermé ses portes cet hiver – et c’est bien dommage !

Sur le principe, l’apparition récente de nombre de bars à soupes et à salades est une bonne nouvelle. Mais quand on rentre dans le détail de l’offre … las, c’est souvent la misère. Recettes tristes à pleurer, salades sentant le sachet chloré, quantités microscopiques (c’est pas parce qu’on aime la salade qu’on est anorexique), vinaigrettes niveau cantoche, fromages blancs au prix d’un gâteau Lenôtre …  ne sont que quelques exemples. J’ai même vu, rue de Paradis, le patron d’un bar à salade assez prétentieux acheter sa soupe de carotte chez Leader Price le matin avant de la vendre comme un produit de luxe au déjeuner.

Heureusement, il existe encore des gens qui ont envie de bien faire leur métier, même dans un coin aussi touristique que la rue Montorgueil. Comme quoi il n’y a pas de fatalité !

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Tadaaaaaaah ! Sortie du Koka Cook Book en partenariat avec Universal Music.

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Grovin' the kitchen

J’en ai fait des rêves fous au sujet de ce blog, si vous saviez… Les idées les plus farfelues, les ambitions les plus démesurées. Mais si un jour on m’avait dit que La Petite Cuisine me permettrait de travailler sur un double album, alors ça, je ne l’aurais pas cru.

Et pourtant, c’est ce qui m’est tombé dessus cet été…

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L’Alsace et la choucroute à Paris, c’est Schmid !

Ach !

Depuis 1904

Tiens ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné une de mes bonnes adresses, et celle-ci n’est pas la moitié d’une. Située à deux pas de la gare de l’est, c’est la tête de pont de l’Alsace à Paris. C’est dépaysant, c’est authentique, c’est gourmand. Pour quelques euros, offrez vous un bout d’atmosphère, un diner pas chiqué – vous verrez, après ça, vous dormirez heureux … et repus.

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Le chou rave qu’est-que ça vaut ? Recettes en salade et en carpaccio.

Choux raves

Choux raves

Voila encore une des ces racines bizarroïdes remises au goût du jour par d’inventifs producteurs de légumes. Après le radis vert, la betterave rayée, le navet boule d’or, please welcome le chou rave !

Pour tout vous dire, j’ai testé un certain nombre de ces variétés l’année dernière : une fois le premier effet de surprise passé – pas de quoi se relever la nuit. Mais Dimanche dernier, ils étaient bien là dans mon panier, les choux raves – je n’allais pas les snober non plus. D’ailleurs j’aurais eu tort, le résultat s’est révélé étonnamment intéressant. Et je pense même que le chou rave peut avoir sa place sur une grande table. Suivez le guide pour plus d’explication.

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El Bulli Hotel, Part 2 : La cena (le dîner).

Aventure

Aventure

… et donc (enfin) nous voila au soir du dîner gastronomique. Je vous préviens tout de même qu’on a plutôt préféré manger que de prendre des photos (d’autant plus que la serveuse nous a souvent précisé qu’il fallait manger « tout de suite, tout de suite », donc on s’est exécutés en prenant le risque immense de vous décevoir, très chers lecteurs).

Arrivée à 20h30 au restaurant, donc. Décor joli, sobre; et ambiance chaleureuse et souriante (certains établissements français peuvent s’en inspirer, ça ne leur fera pas de mal, soit dit en passant). Lire la suite

El Bulli Hotel, Part 1 : El desayuno (le petit déjeuner).

Le soleil vient de se lever ...

Le soleil vient de se lever ...

Il faut d’abord savoir, à l’heure où le délai pour obtenir une table au restaurant « El Bulli » de Roses se mesure en décades, que le célébrissime chef Catalan s’est associé il y a quelques années pour ouvrir un hôtel à Séville. « El Bulli Hotel », établi dans la magnifique Hacienda Benazuza, allie la splendeur des grandes propriétés andalouses à une table entièrement conçue par Ferran Adria. Chaque plat est issu d’anciennes cartes du restaurant « El Bulli », et la cuisine est dirigée par Rafael Zafra, qui pour son excellent travail a obtenu deux étoiles au guide Michelin.

Le constat est donc simple : si le commun des mortels veut gouter de près la cuisine de monsieur Adria, l’option Sévillane s’avère excellente.

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