Archives pour la catégorie Blabla

Petits moments choisis des Masters of Food and Wine du Park Hyatt Vendome

Chic !

Aujourd’hui c’est « mondanités », car  je me permets de mettre la lumière sur les Masters of Food & Wine du très chic hôtel Park Hyatt Vendôme.

Le principe : le chef étoilé Jean-François Rouquette reçoit cinq grands chefs Européens, dont chacun se verra confier les cuisines du Pur’ (son restaurant) pour une soirée de la semaine.

Nous avons eu la chance d’être invités au gala d’ouverture, peut être finalement la soirée la plus intéressante puisque chaque chef y est présent et fait la démonstration de son talent en proposant une pièce « finger food » représentative de sa cuisine. Ce fut un moment mémorable, les chefs sont accessibles, en action, un excellent tour d’Europe en deux petites heures (et de nombreuses bouchées). Lire la suite

Cuisine d’extrème orient : La Corée, c’est le nouveau Japon ! (et la recette du chapchae).

Nouilles de patates

Il y a un truc qui me réjouit à chaque fois dans les magazines de mode, ce sont les expressions comme Le doré c’est le nouveau blanc, ou Le short c’est la nouvelle mini-jupe. La gastronomie étant elle même soumise aux courants remuants d’effets de modes contradictoires, je me permets d’utiliser le même jargon, et je vous annonce ce scoop tout droit sorti de mon bureau personnel d’anticipation des tendances : La Corée, c’est le nouveau Japon.

Débarquée en trombe dans les années 90 avec ses sushis et mignons yakitoris, la sublime cuisine japonaise fait maintenant partie de notre paysage : pensez-vous, on parle même de nouilles udon en prime time sur TF1 et on trouve des edamame* chez Picard.

Mais voila, à force d’être galvaudée, la cuisine japonaise, c’est moins le grand frisson : si vous voulez épater votre joli(e) collègue au déjeuner, il va falloir trouver autre chose que le menu sashimi-saumon du coin.

Or, ça tombe bien,  il se trouve que les Coréens ont développé une gastronomie tranchante, riche et raffinée, qui nous reste à découvrir et qui n’a pas grand chose à envier à sa cousine japonaise. C’est une école de feu, de fraîcheur, de poissons et viandes, colorée, pimentée, joyeuse et inventive qui ne peut laisser insensible même le plus blasé des gastronomes.

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Des nouvelles fraiches …

Merveille

… et oui, comme l’année dernière j’ai cru naïvement que le fait d’être en vacances ne m’empêcherait pas de m’occuper de vous, et cette année encore je me trouve un peu débordée par les événements.

Bien sur je travaille pour vous,  soyez-en certains – en pleine pause estivale je me fais un devoir de récolter de précieuses informations pour la Petite Cuisine !

Cela n’a pas été simple, malheureusement, même trouver de bonnes olives est devenu difficile sur nos côtes méditerranéennes …

Mais nous avons tout de même pu nous régaler de fruits et  légumes – s’il reste un domaine, un seul, bien seul, où la gastronomie provençale n’a pas cédé à la pression de la médiocrité sur ses côtes touristiques, il s’agit des fruits et légumes. Et rien que pour ces splendides courgettes-fleurs, dégustées simplement revenues à l’huile d’olive avec un petit rosé du château Barbanau, on pardonne le reste.

(Bruit de cigales)

Mais on ne devient pas amnésiques pour autant, et croyez moi, à la rentrée : ça va saigner !

Allez, à très très vite amis gourmands : la Petite Cuisine rentre Lundi.

PS : pour ceux qui sont dans la région, ne manquez pas de visiter le splendissime domaine du Clos Ste Magdeleine, de gouter son joli vin de Cassis, et de rapporter une bouteille de leur délicieuse huile d’olive.

Du bonheur en barres à l’Avant Comptoir

On en redemande !

Si vous suivez le blog depuis ses débuts (cela montre déjà à quel point vous êtes une personne de goût) – vous avez certainement dû remarquer que je suis une fervente admiratrice du grandissime Yves Camdeborde et de sa démarche si absolument sincère. D’ailleurs c’est décidé, si un jour je suis réincarnée en cuisinière professionnelle, j’appellerai mon restaurant Chez Yvette.

Si j’aime tant Monsieur Camdeborde, c’est qu’il sait accueillir et donner du bonheur. Foin de stratégies marketing, de concepts « trendies » ou d’opérations séduction presse : chez lui, on vous reçoit et vous fait la cuisine. Redoutable non?

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Embarquement réussi à la Bigarrade.

Bravo !

[NDLR Mai 2012 : Christophe Pelé est parti vers d’autres aventures et a laissé les fourneaux de la Bigarrade a un jeune chef japonais. N’hésitez pas à aller l’encourager : les tarifs ont diminué en conséquence. Quand au chef Pelé, on lui souhaite bonne chance et on espère le revoir très vite].

Alors alors, qu’est-ce que ça dit, qu’est-ce que ça vaut la Bigarrade *? Le microcosme parisien découvre encore cette jeune table qui vient de décrocher sa deuxième étoile.

L’esprit du lieu est plus que parfaitement au goût du jour : menu unique et quotidien, cuisine ouverte, vins bios – bref du pain béni pour les amateurs de tendances. L’esprit se veut épuré, en toute simplicité transcendantale, et -bien sur- dans le respect du (tous ensemble) …. produit !

Oui bon tout ça c’est bien mais ça ne nous a pas empêché de nous ennuyer tristement au Yam T’cha, alors nous sommes sur nos gardes :  attendons de voir si la Bigarrade s’en sort mieux…

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Un vrai bon brunch à Paris, ça existe encore et c’est au 404 !

Hautement recommandable

… et ça c’est quand même une petite nouvelle ! Car du côté du brunch, c’est malheureux à dire mais les propositions Parisiennes sont souvent médiocres – parfois même honteuses. On finit par aimer d’avantage l’idée du brunch que le brunch lui même.

En général,* ce n’est tout simplement pas bon – c’est le royaume de l’effort minimum.

Le Tropicana semble dispenser tout le monde de presser une orange, le saumon fumé a la déprime flasque sur son lit de mâche en sachet, quant aux œufs brouillés, ils ont rendu l’âme à force de se dessécher au micro ondes.
Certaines adresses y vont pourtant de leur petite originalité, chez l’un ce sera le buffet « ethnique », chez l’autre le menu « bobio » – et on en profite au passage pour faire grimper l’addition.

Et nous dans l’histoire, et NOUS ? Lire la suite

De l’amertume des huiles rances ….

Gachis

La jolie mode des huiles parfumées … J’adore ça  : un trait d’huile délicatement corsée, relevée, torréfiée, et le plus austère des filet de poisson dévoile ses charmes.

Il y a quelques années encore, on se limitait à une bonne huile d’olive dans le placard – puis sont arrivées les huiles de noix, de pignons, d’amandes, d’argan, de colza grillé; elles mêmes succédées par les macérations au basilic, au citron, à la truffe et aux épices les plus variés. Chacun veut sa petite bouteille, et faire de sa salade une star du samedi soir grâce à ces huiles pleines de promesses et de parfums.

Oui MAIS … elles sont fragiles. Et parfois à l’ouverture c’est la gifle. L’odeur âcre, le goût amer, plus rien ne reste : les délicats arômes se sont envolés. L’huile est rance.

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Une délicieuse crème mozzarella/asperges – et un petit guide des bons bouillons de poule.

Nice dip !

J’ai découvert il y a quelques jours le très joli blog Alter Gusto, et  j’y ai croisé une petite nouveauté qui m’a fait de l’œil, en la personne d’une verrine crème de mozzarella / asperges.
Quoi ? Comment ça, bof ? Vous plaisantez ou quoi ? L’idée d’utiliser la mozza comme base de crème n’est elle pas la promesse d’une onctuosité toute animale ?

Il faudra bien entendu utiliser la seule, la vraie, la bonne mozzarella – celle « Di buffalla ». Voire même, si votre traiteur Italien en vend : de la Burrata (trop la classe).
Celui ou celle qui tenterait cette recette avec un infâme « pain de mozza » pourrait tout aussi bien préparer une omelette avec des œufs en tube.

Bref – après vous avoir livré la recette de cette petite bombe italienne, on va aussi vous parler de bouillon. Car pour cette recette mes amis nous utiliserons du bouillon de poule. Et même si on adore faire notre propre bouillon (wéééé), il y a des jours où franchement c’est pas possible. Alors pour vous éviter de faire des impairs, tout en vous permettant de profiter des avantages incontestables de l’utilisation des bouillons préparés, voici un petit guide à (ne pas) prendre au sérieux. Lire la suite