Il y a un truc qui me réjouit à chaque fois dans les magazines de mode, ce sont les expressions comme Le doré c’est le nouveau blanc, ou Le short c’est la nouvelle mini-jupe. La gastronomie étant elle même soumise aux courants remuants d’effets de modes contradictoires, je me permets d’utiliser le même jargon, et je vous annonce ce scoop tout droit sorti de mon bureau personnel d’anticipation des tendances : La Corée, c’est le nouveau Japon.
Débarquée en trombe dans les années 90 avec ses sushis et mignons yakitoris, la sublime cuisine japonaise fait maintenant partie de notre paysage : pensez-vous, on parle même de nouilles udon en prime time sur TF1 et on trouve des edamame* chez Picard.
Mais voila, à force d’être galvaudée, la cuisine japonaise, c’est moins le grand frisson : si vous voulez épater votre joli(e) collègue au déjeuner, il va falloir trouver autre chose que le menu sashimi-saumon du coin.
Or, ça tombe bien, il se trouve que les Coréens ont développé une gastronomie tranchante, riche et raffinée, qui nous reste à découvrir et qui n’a pas grand chose à envier à sa cousine japonaise. C’est une école de feu, de fraîcheur, de poissons et viandes, colorée, pimentée, joyeuse et inventive qui ne peut laisser insensible même le plus blasé des gastronomes.