Si vous suivez le blog depuis ses débuts (cela montre déjà à quel point vous êtes une personne de goût) – vous avez certainement dû remarquer que je suis une fervente admiratrice du grandissime Yves Camdeborde et de sa démarche si absolument sincère. D’ailleurs c’est décidé, si un jour je suis réincarnée en cuisinière professionnelle, j’appellerai mon restaurant Chez Yvette.
Si j’aime tant Monsieur Camdeborde, c’est qu’il sait accueillir et donner du bonheur. Foin de stratégies marketing, de concepts « trendies » ou d’opérations séduction presse : chez lui, on vous reçoit et vous fait la cuisine. Redoutable non?
Bref – tout ça pour vous dire que je ne pouvait pas manquer d’aller découvrir son Avant Comptoir – un minuscule réduit situé à côté de son restaurant, et où Monsieur Camdeborde sert quelques verres et tapas aux personnes de passage. Il n’y a même pas un tabouret, juste un grand zinc dans un couloir de poche. C’est tellement petit que la carte est accrochée au plafond.
L’intention de base : retrouver un esprit proche des bars à tapas (je parle des véritables) : un verre, un truc ou deux à grignoter, en couple ou en bandes, pour 10 mn ou pour une heure. Et en profiter pour vous balancer dans l’estomac quelques préparations surpuissantes : cœurs de poulet en persillade. Gelée de tourteau à la pomme. Croquettes de pieds de cochon (!!!!!!!!!!). Sans oublier assiettes de légumes sautés, fromages ou charcuterie.
Comme quoi on peut faire de la grande cuisine n’importe où et à n’importe quel prix. Il suffit d’y mettre du cœur, du travail, de l’envie – et il faut bien le dire dans le cas qui nous intéresse – une bonne dose de génie.
Passage obligatoire pour tout gourmand qui se respecte*.
Avant Comptoir
3, carrefour de l’Odéon, Paris (VIe)
01-44-27-07-97
Tapas entre 3 et 6 euros
Ouvert tous les jours de midi à 23 heures
*Après avoir fait validé le concept par Gilles C, j’attends avec impatience d’y trainer mon ami Georges pour fêter son retour dans la capitale …
Une belle adresse de bar à tapas, ça se garde précieusement, merci !
Ha oui – tu me diras ce que tu en as pensé si tu passes par là promis ?