J’ai découvert il y a quelques jours le très joli blog Alter Gusto, et j’y ai croisé une petite nouveauté qui m’a fait de l’œil, en la personne d’une verrine crème de mozzarella / asperges.
Quoi ? Comment ça, bof ? Vous plaisantez ou quoi ? L’idée d’utiliser la mozza comme base de crème n’est elle pas la promesse d’une onctuosité toute animale ?
Il faudra bien entendu utiliser la seule, la vraie, la bonne mozzarella – celle « Di buffalla ». Voire même, si votre traiteur Italien en vend : de la Burrata (trop la classe).
Celui ou celle qui tenterait cette recette avec un infâme « pain de mozza » pourrait tout aussi bien préparer une omelette avec des œufs en tube.
Bref – après vous avoir livré la recette de cette petite bombe italienne, on va aussi vous parler de bouillon. Car pour cette recette mes amis nous utiliserons du bouillon de poule. Et même si on adore faire notre propre bouillon (wéééé), il y a des jours où franchement c’est pas possible. Alors pour vous éviter de faire des impairs, tout en vous permettant de profiter des avantages incontestables de l’utilisation des bouillons préparés, voici un petit guide à (ne pas) prendre au sérieux.
Et en attendant, voici la recette de ces délicieuses crèmes, à déguster avec quelques tranches de Bresaola.
Ingrédients pour 4 verrines :
- Une botte d’asperges vertes
- Une boule de mozarella di buffala
- Un sachet de bouillon de poule
- Une botte de persil
- Une botte de ciboulette
- 3 cuillères à soupe de pignons
- de la bonne huile d’olive
- du parmesan
- une pincée de piment d’espelette ou de shichimi
Épluchez les asperges en coupant le bout filandreux.
Coupez les pointes sur 5cm et faites les pocher dans le bouillon de poule pendant 7mn. Les enlever à l’écumoire et les réserver. Dans le bouillon restant, faire pocher le reste des asperges pendant 15 mn. Les égoutter, les retirer.
Préparer le pesto d’herbes. Allez voir ici pour la recette, en remplaçant la roquette par le persil et la ciboulette.
Quand le pesto est fait, mixer la mozzarella et les tiges d’asperges jusqu’à obtention d’une texture veloutée. Rectifier l’assaisonnement, ajouter le piment d’espelette.
Réserver au moins une heure au frais.
Au dernier moment, répartir la crème dans les verrines. Recouvrir d’une cuillère de pesto et d’une pointe d’asperges. Servir accompagné des autres pointes d’asperges en « mouillettes ».
Et maintenant le petit guide de la petite cuisine en matière de bouillons de poule :
Les indications ci-dessous valent aussi pour les versions « boeuf » et « légumes ».
– Le bouillon industriel en cube : Si tu l’utilises tu seras la risée de la blogosphère (les boules). En plus il parait que c’est fait avec des squelettes de cafards qui avaient attrapé la vache folle.
Cela dit, quand je n’ai pas d’autre solution c’est très bien pour les coquillettes.
– Le bouillon en cube mais BIO : C’est mieux, au moins on ne te regardera pas trop de traviole à la caisse du G20. Pas trop de cochoncetés dedans. Il faut savoir que le bouillon est l’un des produits pour lesquels l’appellation BIO a une conséquence directe sur la qualité gustative et nutritive. Raison pour laquelle j’en ai toujours dans mon placard.
– Les petits bouillons mous en « marmites » : une chouette innovation, la texture préserve une vraie « fraicheur » au parfum du bouillon. Un bon produit, peut être un peu « typé », et qui doit faire le bonheur de quelques usines de packaging.
– Les bouillons liquides en brique ou en conserve : ça n’a pas l’air d’exister en France alors qu’on en trouve dans le monde entier. En tous les cas, à la télévision, ça a une bonne tête.
– et enfin, LE meilleur pour la fin, the best of the top of the pop, le bouillon de poule qu’on dirait (presque) que ta grand mère prépare la poule au pot : le bouillon à infuser. J’ai découvert ça il y a six mois et je ne peux plus m’en passer.
C’est original, c’est bon, c’est sans conservateur-colorant-arôme ajoutés, il y a 86% de volaille, c’est signé Jojo Robuche, et ça coute une fortune – forcément j’allais adorer*. Ariake ça s’appelle. C’est fabriqué à Alençon. Et quand je n’ai pas le temps de faire mon bouillon, ça me réconforte un peu. On en trouve là et chez Monoprix.
Allez, ciao les poussins.
* Et dire qu’on ne m’a même pas payée pour dire ça, …
Ariaké c’est le top et tous les parfums , mais il ne faut pas oublier qu’il y a 40ans ou presque Michel Guérard sans préciser lesquels disait que ça dépannait bien de temps en temps alors on a la chance d’avoir les bios qui sont pas mal du tout et puis on sait déchiffrer leur composition donc on s’en sert à bon escient et on n’est pas intégristes, parfois la réserve de bouillons maison est épuisée dans le congel alors heureusement qu’on a la version dépannage rapide.
Exactement ! On est d’accord ! Merci de ton passage Mercotte ça me fait toujours très plaisir 🙂
Merci pour le clin d’oeil ! ravie que cette recette t’ait inspirée 😉
Pour les bouillons, moi c’est bio et en poudre. Question saveur c’est pas génialissime … Ariaké, jamais goûté. J’ai vu aussi que Passedat se lance dans les bouillon mais plutôt pour le poisson.
Je vais bientôt en parler des bouillons de Passedat, je viens de les essayer !
@ Claire : Eh bien merci beaucoup pour tous ces compliments, nous sommes ravis !!! Si vous souhaitez des échantillons de la nouvelle saveur aux légumes, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mail !
@Carole : Si vous ne connaissez pas encore les bouillons à infuser, nous devons remédier à cela en vous envoyant également des échantillons! Un petit mail et hop !
Bravo pour vos 2 blogs qui sont très bien faits.
Bravo non seulemen tpout cette petite recette qui me tente bien mais aussi pour ce comparatif en bouillon, avec un humour quant à lui bien dosé!
je cours voir ce qu’est ariaké!
J’ai essayé et aimé, ainsi que mes convives !!
Ma Chris c’est un immense honneur – MERCI ça me fait TRES plaisir 🙂