Et donc la voila, la recette compliquée comme je les aime. Peu d’ingrédients, beaucoup de travail, et le résultat est superbe. Délicieusement fin et délicat : les arômes subtils de l’asperge et la fraîcheur de l’anis vert, le fondant riche et onctueux de l’oeuf – c’est magnifique.
Quand je me lance dans ce genre d’aventures, j’ai vraiment l’impression de faire quelque chose de spécial, de particulier, et d’offrir à mes convives un plat qu’ils ne mangeront pas ailleurs. Il est vrai que c’est un peu risqué, alors mon conseil : sur ce genre de trucs, il est indispensable de faire un ou deux essais avant de les servir en grande pompe – il n’y a que dans Un diner presque parfait qu’on se lance dans des recettes ultra-compliquées le jour J, et encore c’est pour amuser la galerie.
Petit aparté avant de vous livrer la recette : la Petite Cuisine a été sélectionnée parmi les finalistes du concours « Rédactrices d’un jour » du Figaro Madame, grâce à notre billet sur L’Arpège. Nous ne sommes pas peu fiers – même si le plus dur reste à faire : il nous faudra bientôt écrire un texte sur un sujet imposé, et ensuite récolter le plus de votes possibles (ce qui me rend déjà malade, je sens que je vais me sentir aussi à l’aise que lorsque j’étais petite et qu’il fallait vendre des billets de tombola – je n’osais même pas les proposer à ma grand mère tellement j’étais mortifiée). Lire la suite