L’autre jour en discutant avec ma chère maman, je lui avoue que je ne cuisine quasiment jamais de pigeon tant je trouve que la cuisson en est délicate, et que le pigeon pas bien cuit ben c’est pas bon. Elle me regarde un peu surprise et me dit que j’ai tort de me mettre la rate au court bouillon, la cuisson du pigeon, c’est pas compliqué faut juste faire un peu attention.
Voila qui me donne une soudaine envie de me pencher sur le sujet, et une poignée de jours après je me décide pour une cuisson pochée tout simple et légère, extraite d’une recette de La Grande Cuisine Minceur, le célébrissime ouvrage de Michel Guérard dont je vous ai déjà parlé il y a quelques temps.
Le principe de la recette : quelques légumes à peine blanchis, un gentil bouillon bien relevé, deux pigeons légèrement pochés. Le résultat est d’une finesse exemplaire, les pigeons sont rosés et tendres – bref un succès à tous les points de vues, et c’est vrai c’est même pas compliqué : merci maman.
Truc qui n’a rien à voir : je réalise en préparant ce billet que je ne peux plus voir notre service de table, faut vraiment que je fasse quelque chose …
Ingrédients pour deux personnes :
- deux pigeons
- 1,5 litres de bon bouillon de poule
- deux petits poireaux
- deux carottes
- une branche de cèleri
- trois gros champignons de Paris
- quelques légumes au choix et selon la saison : navets, topinambours, ou haricots verts, petits pois, fèves…
- un bouquet garni fait avec quelques brindilles de thym et une feuille de laurier
- une petite truffe noire (facultatif)
Quand le bouillon a un peu refroidi (chaud mais pas brûlant), le verser dans une soupière avec tous les légumes. Ajouter les morceaux de pigeons (les filets coupés en trois morceaux). Si vous en avez, vous pourrez ajouter une truffe coupée en morceaux (mais c’est pas obligé). Couvrir la soupière d’un couvercle ou d’un papier d’aluminium. Enfourner pour 10 mn, pas une de plus.
Jamais testé cette cuisson-là, en fait c’est presqu’un pot au feu de pigeon !
Ha pour une fois je ne suis pas tout à fait d’accord : ici la cuisson est très courte – et dans la recette originale les légumes sont plutôt printaniers. Cela m’a plutôt fait penser à une recette de nage en fait 🙂
cette me plait beaucoup ! merci !
j’ai eu l’occasion de tester une autre recette de michel guérard et c’était un régal ! je garde donc celle ci précieusement en attendant de la tester
bises
Bonjour Cécile, quelle recette as tu déjà testé ? Dis nous tout !
claire je lis ton blog…il est 21h59 et… ça me donne faim, tu m’énerves !
Ma Luce, c’est cool de te voir par ici! T’inquiètes pas , même après le diner la soupière de pigeon ne fait pas de tort 🙂 Bises et à vite !
aie aie le pigeon c’est compliqué et souvent dans les restos gastronomiques on en trouve car on juge d’un cuisinier sur cette fameuse cuisson. je garde cette technique imparable quelque soit le poids du pigeon ?
Ecoute il faudra sans doute affiner un peu si tes pigeons sont vriament très gros ou très petits – mais cela m’a paru assez « secure » si je puis me permettre cet anglicisme 🙂
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