
Grand bof...
Encore et toujours à la recherche d’un endroit pour déjeuner porte d’Auteuil, j’entends parler de La Ligne Rouge, restaurant Japonais « design » du côté de la rue Poussin. Je ne sais pas à quoi je m’attendais exactement, peut être le genre Sushi Shop : pas très japonais mais avec des bonnes surprises comme par exemple des « makis de printemps » aux herbes fraîches et à la crèpe de riz.
Quoi qu’il en soit j’arrive dans un restaurant effectivement « design » : verres colorés, murs gris traversés par la fameuse ligne rouge, et recouverts des incontournables photos « d’art » représentant le rêve américain / les années 60-70-80 / les grands classiques du cinéma (au choix et réciproquement). Déjà ultra rabaché mais pourquoi pas …
C’est en ouvrant la carte que la mauvaise impression l’emporte définitivement : quelle platitude ! Au détail près, il s’agit de la carte de n’importe quel restaurant japonais de la rue Monsieur le Prince : essentiellement du thon et du saumon, un peu de california maki, quelques menus combinés brochettes – pas un poil, pas une once d’esprit. On note à peine un maki au foie gras un peu ridicule, seule entorse à la banalité ambiante et qui du coup manque de légitimité : il semble n’être là que pour constituer l’alibi « créativité » de cette proposition sans âme.
Quel dommage ! A quoi bon monter un restaurant, se donner toute cette peine, et ne pas transmettre un gramme d’envie, d’imagination ? Il ne suffit pas d’aller bien loin!
A la Ligne Rouge on se contente donc de peu : le poisson est frais (encore heureux) et plutôt bien présenté (le minimum). Ce n’est pas mauvais, ce n’est pas bon : c’est vide.
Akasen, la ligne rouge
37 rue Poussin
Menu Okisashimi (saumon, thon, dorade, maquereau et poulpe) : 16,50 €
Avec les resto japonais on en voit de toutes les couleurs je trouve… On ne sait jamais à quoi s’attendre et la déco n’est jamais en phase avec ce qu’on trouve dans l’assiette 😉
Tout à fait exact, c’est pour cela que maintenant je me concentre uniquement sur les « vrais » retaurant japonais, de Nana-ya à Minori en passant par Matsuda et bien d’autres… Une fois qu’on est passé de ce côté là de la barrière, impossible de revenir en arrière !
Quand tu casses, tu ne fais pas semblant!
C’est toujours facile de casser, et plus dûr d’être constructif.
Avec aucun vrai bon japonais testé sur ce site, cet avis est donc pour le coup…plat 🙂
Bon vent 😉
Ha oui – tout à fait vrai, je n’y avais pas pensé. Etant en petite forme financière ses derniers temps, les sorties au restaurant se sont raréfiées malheureusement, donc pas grand chose de nouveau à raconter – et puis récement pour le blog j’étais plus dans un trip « recettes ». Mais c’est une excellente remarque – j’ai une ou deux adresses sous le coude dont je vais donc prochainement parler . Merci 🙂
Ping : Sushi Marché – voila c’est ça un Japonais simple et bon. « La plus petite cuisine du monde … ou presque !