Carpaccio de St Jacques

Un truc en plus, un petit secret quoi. Le genre de chose qui ne se transmet que de bouche de druide à oreille de druide si vous voyez ce que je veux dire … Alors c’est Noël, je vais vous dire comment donner une touche d’excellence insoupçonnable à cette merveille qu’est déjà le carpaccio de St Jacques.

C’est quelque chose de tout bête et de de tout simple, pas d’épice écrasante et pseudo exotique, non, un truc qui va venir en cachette souligner le parfum de noisette du merveilleux bivalve : il suffit de remplacer le sel par un peu de morue séchée rapée. Le résultat est d’une délicatesse infinie : c’est quasiment insoupçonnable, juste une rondeur iodée en plus. On parle de révolution douce, mais quelle saveur !

Pour quatre chanceux il vous faudra donc :

• 10 St Jacques non décortiquées (demandez à votre poissonier de le faire pour vous, et évitez les coquilles déja préparées souvent gonflées d’eau)
• un bout de morue salée
• de la très bonne huile d’olive
• un demi citron
• du poivre
• un petit bouquet de ciboulette

Badigeonner votre plat d’huile d’olive au pinceau (ou avec un peu de sopalin). Tranchez les saint jacques en tranches fines et déposez les dans le plat. Arrosez d’un filet d’huile d’olive, de quelques gouttes de jus de citron.
Rapez la morue séchée et servez vous en comme du sel. Gardez un peu de surplus que vous présenterez à table dans

Morue rapée

un petit bol pour que chacun puisse en rajouter s’il le souhaite. Donnez quelques tours de moulin à poivre, parsemez de ciboulette finement tranchée.
Servez immédiatement.

Alors j’en connais quelques uns qui sont déjà en train de se dire :  » Comment, elle ne met pas de tabasco vert : je la déshérite ! ».  Alors oui, c’est vrai qu’en règle générale je rajoute quelques gouttes de Tabasco Vert pour relever le tout – mais là c’est tellement fin que je préfère ne pas en mettre.

Voila – j’en profite pour vous souhaiter un très très joyeux Noël à tous – et surtout , régalez vous !