Mes chéris gourmands, vous qui lisez ces modestes lignes, vous avez peut être étés confrontés un jour ou l’autre au classique dilemne des amateurs d’ustensiles culinaires : « Je voudrais tant m’offrir ce blender/siphon/presse agrumes nucléaire, mais EST-CE QUE JE VAIS M’EN SERVIR ?? ».
En effet, de trop nombreux achats d’ustensiles inutilisés nous restent sur la conscience, et rien n’est plus culpabilisant que la vision du trancheur à jambon qui n’a servi qu’une fois en 2004, de la machine à mettre sous vide qui occupe la moitié du placard de l’entrée ou de l’épluche légume solaire désigné par Starck; qui nous a coûté la modique somme de 458 €, et qui s’est révélé aussi pratique qu’un trombone à coulisses pour éplucher les pommes de terre.
C’est dans le but d’éviter ce genre d’erreur que certains d’entre vous ont peut être renoncé à acheter une mandoline*, de peur qu’elle ne finisse à la cave avant d’avoir eu le temps de dire « ouf ». Et bien mes chers amis et lecteurs, pour peu que vous aimiez les légumes et les crudités, croyez-moi vous pouvez y aller : peu d’ustensiles de la petite cuisine ont mieux trouvé leur place que ma mandoline, et je l’aime tant que je l’emmène en vacances avec moi.
Non seulement elle permet de trancher à vive allure pommes de terre, courgettes ou concombres, mais elle assure une touche de raffinement irremplaçable à la moindre des salades. En quelques secondes à peine, on escalope une asperge, on fait des tranches de carottes transparentes, on créée des dentelles de fenouil.
C’est beau, c’est fin : de la belle et bonne cuisine sans chercher midi à quatorze heure, on aime ça !
Il était donc logique que cette recette**, dont l’effet repose largement sur l’utilisation de la mandoline, trouve sa place au plus vite dans la guest list ultra select des recettes en attente la petite cuisine.
Résultat : une des plus belles recettes de notre répertoire, simplissime et gourmande, qui fera de l’effet dans toutes les circonstances. A essayer absolument !
Ingrédients pour quatre personnes :
- quatre tranches de filet de boeuf de la meilleure qualité
- un petit fenouil
- trois oignons nouveaux
- un quart de concombre
- deux jeunes carottes
- une poignée de roquette
- quelques brins de persil
- quatre beaux radis
- quelques brins de ciboulette
- de la très bonne huile d’olive
- de la fleur de sel et du poivre du moulin
bluffée… la bave aux lèvres!
C’est chouette hein ?
en plus, si on est pas doué en cuisine, on peut toujours jouer un petit air avec !!!
Héhéhé une bonne vanne bien pourrie qui me fait rire aux éclats ma Carlotta – au passage je te conseille fortement l’achat d’une mandoline, on l’utilise beaucoup dans la cuisine thaïlandaise 🙂 Tu vas nous manquer mes guibolles !!!
Chouette, un nouveau billet, on a failli attendre ;-))
J’ai donné ma mandoline à une amie qui en fait des merveilles, alors que les rares fois où je m’en suis servi, j’ai risqué l’amputation des phalanges… je vais toutefois acheter une mandoline japonaise, d’un maniement plus évident.
Recette super sympa, j’admire la finesse des tranches de filet, tu ne les aplatis pas un peu ?
Pffff je sais que je tarde un peu mais cette rentrée c’est la course. Entre les inscriptions danse/karaté, les conserves de tomates à faire, les comptes 2010 à boucler et le boulot, ce matin je me suis aussi cognée un pot au feu en gelée à préparer et un entrainement de sauce gribiche – c’est finalement pas mal de bol que j’ai pu réussir à poster ! Pour la viande, non je n’ai pas aplati, le boucher me les avait coupés comme ça. Je dois d’ailleurs dire que pour mon goût personnel, je les aurai bien aimées un peu plus épaisses. Mais bon, c’était top !
Dans la guest list des ustensiles de cuisine ça fait longtemps que le VIP est la mandoline ah ah ah
Quant au trancheur, une p’tite idée comme çà en passant : congeler de la baguette ou du pain de campagne une petite heure puis détailler des tranches ultra fines à griller sous la salamandre du four et à répartir sur des « gloubiboulgas » divers et variés pour l’apéro pour faire des « tartines inversées »… ça c’est de l’élégance et devant les ouh ah des convives on ne regrette pas le rein qu’on a laissé à l’acheter. Quant à l’épluche légume Starck, je ne sais pas de quoi tu parles, je croyais que ce Môsieur faisait des scooters 😉
Pour la pièce de boeuf à l’unilatéral et ses légumes croquants, trop fort ce Yannick Alléno, veg’ s’abstenir ah ah ah ça en jette dans l’assiette et j’adooooooore les radis translucides!
Besoooooooooooos
Hola Francesa ! Non en fait la trancheuse je n’en ai pas; j’ai juste pris ça comme exemple. je suis certaines que je m’en servirai si j’en avais une, par exemple, pour faire de la langue de veau Lucullus ! Et pour l’épluche légume de Starck, c’était juste encore une formidable plaisanterie dont nous avons le secret… Besos mil !
Cachotière!!!!!!!!!! et maintenant j’ai envie de cette fabuleuse terrine lucullus-moi-non-plux même si l’été se prolonge ici, pô juste
Besoooooooos
C’est superbe!!!
Justement la mandoline n’étant pas mon ustensile fétiche, c’est l’excellente occasion de lui faire faire une sortie !
A bientôt…
Ha oui, tu ne le regretteras pas ! J’ai même surpris mon mari en train de s’en servir l’autre jour quand je lui ai demandé de couper un concombre huhuhuhu….
testé avec le veau, la cuisson unilatérale, c’est pas que pour le poisson 🙂 J’adore l’accompagnement frais coloré et mandoliné !
Oui c’est très beau et cela fait partie du plaisir de la recette !
Je suis amoureuse de ma mandoline…elle permet même de faire avaler aux enfants des légumes qu’ils refusent sous d’autres formes.
La mandoline a aussi bien tranché mes légumes que mon pouce, mais franchement, je ne pourrais m’en passer. Je rêve aussi d’une trancheuse à jambon, mais bon… il me faudrait plus de plan de travail. En tout cas, le radis n’est jamais aussi joli que passé au fil du rasoir 😉
Bonjour Anne, merci de ton passage, je suis ravie de te voir par ici !! J’ai acheté des gants de boucher pour éviter les bobos – ça marche impec 😉
Des jours que le lucullus m’obsède, je t’ai fait un clin d’oeil dans ma recette Streetfood d’aujourd’hui, va savoir le rapport… Je viens de tomber là-dessus sur facebook : https://www.facebook.com/cocinafrancesa?sk=wall, comme on dit ici : ¡¡¡¡¡¡no me lo puedo creer!!!!!
A moitié d’accord avec toi mais quel plaisir quand l’ustensile devient indispensable même pour peu de recettes et puis c’est tout un univers qui nous entoure et nous inspire…
Exactement : j’adore ça quand l’ustensile devient source d’inspiration !
j’ai abandonné la mandoline après quelques essais….dangereux dirons nous….mais en voyant cette recette magnifique…je vais la ressortir….tout ce que j’aime !
bon weekend
Ha oui, la mandoline mérite mieux que le placard, on est fiers si on contribue à sa réhabilitation !!