Le plus ironique dans notre parcours gastronomique Thaïlandais, c’est qu’à force de tout organiser comme une bonne vieille control freak que je suis, nous nous sommes rendus compte à la veille de notre retour que nous n’avions encore jamais mangé dans la rue. Or, peut-être ne le savez-vous pas (malgré votre goût parfait pour la culture culinaire dont votre passage ici témoigne), mais la street food est bel et bien l’âme de la cuisine thaïlandaise.
Attention : rien à voir avec les simagrées occidentales consistant à s’agglutiner par -3° au cul d’un camion, pour manger des choses aussi formidables que des burgers au pâté ou des hots dogs au foie de morue – en Thaïlande, c’est vraiment un mode de vie.
Car il fait chaud, il fait très très chaud à Bangkok. Alors on est vite rassasié : on mange peu aux repas. Mais du coup, on a faim souvent, et le sacro-saint rythme occidental du repas à table à heures fixes ne convient plus à cet environnement propice au grignotage.

